L’endométriose est une pathologie féminine complexe, qui revêt de nombreuses formes cliniques, et dont souffre en moyenne 1 femme sur 10.
Son diagnostic est difficile et parfois long à établir : il faut en moyenne 7 à 9 ans entre les premiers signes de la maladie et son diagnostic. L’intensité des symptômes, notamment la douleur, n’est pas obligatoirement corrélée au stade de la maladie ; les symptômes sont liés à la localisation et à la profondeur des implants endométriosiques.
Le pourcentage de femmes atteintes d’endométriose serait en augmentation ces derniers siècles. Au niveau de la fertilité, les chiffres sont éloquents : 30 à 50% des femmes avec une endométriose ont un problème d’infertilité, et 25 à 50% des patientes infertiles ont une endométriose. La sévérité de l’infertilité dépend du niveau de l’atteinte.
L’exposition aux polluants environnementaux, notamment les perturbateurs endocriniens qui participent à l’hyperoestrogénie relative (taux d’oestradiol circulant supérieur à la normale comparativement au taux de progestérone circulant), est suspectée d’augmenter les risques d’endométriose, et d’aggraver une endométriose déjà installée.
Pour soulager au maximum les femmes atteintes d’endométriose, une prise en charge globale et individualisée me semble indispensable, avec prise en compte et optimisation d’un maximum de paramètres, dont la nutrition, l’inflammation, l’immunité, le stress oxydant et l’impact environnemental (mais pas seulement), tout ceci afin de booster la fertilité au naturel!
Je vous invite à découvrir l’article que j’ai rédigé en 2019 pour Plantes et Santé : Face à l’endométriose, des remèdes au naturel. Il s’agit d’un aperçu de ce que les médecines complémentaires peuvent apporter, sans être exhaustif car le sujet est large et complexe.